De son vivant, une personne peut faire ce qu’elle veut de ses biens, sous réserve d’avoir la capacité de disposer (des dispositions spécifiques s’appliquent aux majeurs protégés et mineurs non émancipés). Sa succession s’ouvre à son décès. La transmission de ses biens est alors régie par un ensemble de règles visant à concilier les intérêts de certains héritiers protégés par la loi avec la volonté du défunt.
Au jour du décès : le régime matrimonial du défunt est dissous s’il était marié et sa succession est ouverte. C’est à cette même date qu’il convient de se placer :
[Haut de page] |
Le droit successoral se compose de deux catégories de règles concurrentes :
La volonté du défunt l’emporte en principe sur la loi, sauf si elle entre en conflit avec la loi (exemple : lorsque le défunt consent trop de libéralités et porte ainsi atteinte à la réserve ).
[Haut de page] |