Les revenus de capitaux mobiliers sont en principe soumis à un prélèvement forfaitaire unique – PFU (ou “flat tax”), au taux de 12,8 %, auquel s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux, soit une taxation globale de 30 %.
Sont notamment visés, sous condition de conservation de l’épargne investie, les revenus d’actions, obligations et assimilés perçus dans le cadre d’un PEA (dans la limite de 10 % pour les titres non cotés, sauf exception) ou PEP
. En revanche, l’exonération des revenus perçus dans le cadre d’un compte d’épargne à long terme (CELT) est supprimée à compter de l’imposition des revenus de 2022.
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Les autres revenus et produits de valeurs mobilières détenues à titre privé par les personnes physiques et effectivement payés sont imposables :
Les déficits constatés, le cas échéant, dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers (frais et charges > montant du revenu brut) ne sont pas imputables sur le revenu global. Ils peuvent cependant être imputés sur les revenus de même nature des 6 années suivantes.
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L’imposition des revenus mobiliers se fait en deux temps :
Le taux du PFNL est aligné sur celui du PFU, soit 12,8 %.
Le PFNL n’est pas applicable aux revenus afférents à des titres détenus dans un PEA, ni aux revenus distribués par les fonds communs de placement à risque (FCPR), les fonds professionnels de capital investissement (FPCI), les sociétés de capital-risque (SCR) et les sociétés unipersonnelles d’investissement à risque (Suir), exonérés d’IR.
Le PFNL prélevé à la source à titre d’acompte est imputé sur l’IR dû au titre de l’année au cours de laquelle il a été opéré. L’excédent éventuel est restitué.
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Le PFU consiste en une imposition des revenus pour leur montant à l’IR à un taux forfaitaire unique de 12,8 %, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2 %, soit une taxation globale de 30 %.
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Les revenus mobiliers (et plus-values sur cession de valeurs mobilières) peuvent, sur option expresse et irrévocable du contribuable, être soumis au barème progressif de l’IR. À cet impôt s’ajoutent les prélèvements sociaux .
L’option est globale et porte sur l’ensemble des revenus, gains nets, profits et créances entrant dans le champ d’application du PFU. Elle est exercée chaque année lors du dépôt de la déclaration de revenus et au plus tard avant la date limite de déclaration.
Dans le cadre du droit à l’erreur, les contribuables qui n’ont pas spontanément opté pour l’imposition au barème progressif au moment de leur déclaration de revenus peuvent le faire en formulant une demande a posteriori, sans pénalité.
Les revenus mobiliers inclus dans l’assiette du revenu global sont retenus pour leur montant net, après déduction :
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