Fiscalement encouragées, les deux formules, encadrées par la loi, permettent aux salariés d’acquérir des actions de leur société gratuitement ou à un prix avantageux.
1. Bénéficiaires
Peuvent en bénéficier, sous réserve de ne pas détenir plus de 10 % des droits sociaux :
les salariés (ensemble du personnel ou certaines catégories),
et les mandataires sociaux,à condition que des actions gratuites ou stock-options aient été distribuées à tous les salariés de l’entreprise (et à 90 % des salariés des filiales) ou encore qu’un accord d’intéressement ou de participation volontaire ou dérogatoire bénéficiant à ces mêmes personnels ait été mis en place.
Une entreprise peut proposer d’attribuer gratuitement ses propres actions à ses salariés. L’assemblée générale fixe :
une période dite “d’acquisition”, au terme de laquelle l’attribution devient définitive : 1 an au minimum,
et éventuellement la durée minimale de conservation des actions par leurs bénéficiaires à compter de l’attribution définitive des actions (la durée cumulée des périodes d’acquisition et de conservation des actions doit être au moins égale à 2 ans).
À l’expiration de la période d’acquisition, sous réserve que l’attribution des actions gratuites concerne tous les salariés, les actions gratuites peuvent faire l’objet d’un versement volontaire sur un PEE dans la limite de 7,5 % du plafond annuel de la Sécurité sociale par adhérent et deviennent alors indisponibles pendant un délai minimal spécifique de 5 ans.
Le salarié se voit reconnaître le droit (mais non l’obligation) :
de participer à une augmentation de capital (option de souscription),
ou d’acheter des actions (option d’achat).
La levée de l’option correspond à l’exercice effectif de l’option par le salarié bénéficiaire :
participation effective à l’augmentation de capital (“option de souscription”),
ou achat effectif des actions (“option d’achat”).
Le paiement du prix s’effectue lors de l’exercice de l’option.
Lors de la revente du titre, le salarié peut réaliser une plus-value si le prix de cession excède la valeur du titre au moment de la levée de l’option.
Une contribution salariale de 10 % est due sur le montant de la plus-value d’acquisition réalisée à l’occasion de :
la levée d’options attribuées depuis le 16.10.2007,
la cession d’actions gratuites attribuées entre le 16.10.2007 et le 07.08.2015 ou attribuées depuis le 01.01.2017 sur la seule fraction des gains excédant 300 000 €.