Un régime matrimonial permet de déterminer les biens qu’une personne mariée peut administrer ou dont elle peut disposer de son vivant, mais également ceux qu’elle recueillera à la dissolution du mariage, par divorce
ou décès
. Changer de régime peut donc constituer un moyen de transmission.
Sur les obligations et les pouvoirs des époux durant le mariage, quel que soit leur régime matrimonial
.
De façon générale, quel que soit le régime matrimonial, chaque époux peut :
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Biens propres |
Biens communs |
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Dettes propres |
Dettes communes |
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Différence essentielle avec le nouveau régime légal : les meubles sont toujours communs.
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Biens et dettes sont propres. Seuls sont communs aux époux :
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Pendant le mariage, tout se passe comme pour le régime de séparation de biens. Au décès d’un époux, le survivant a droit à 50 % de l’enrichissement réalisé par le défunt durant le mariage.
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Sauf biens propres par nature ou donnés ou légués avec exclusion de communauté, tous les biens et dettes sont communs. Au décès d’un époux, le survivant conserve 50 % de la communauté (sauf clauses particulières : attribution intégrale au survivant, par exemple).
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Clauses insérées dans le contrat de mariage en vue d’avantager l’époux survivant et portant sur des biens de la communauté : préciput, partage inégal, attribution intégrale au survivant, etc.
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Conditions requises pour le changement |
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Coût du changement |
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