Impôts locaux

Perçus au profit des régions, départements et communes, ils frappent, chaque année, les bâtiments et terrains et sont calculés sur la valeur locative.

1. Taxes foncières
Remarque

Les personnes aux revenus modestes mais ne remplissant pas les autres conditions pour pouvoir bénéficier d’une exonération totale bénéficient d’un plafonnement de la cotisation de taxe foncière afférente à leur habitation principale égal à 50 % de leurs revenus.

Certaines constructions (constructions et entreprises nouvelles, logements réhabilités à usage locatif) bénéficient d’une exonération temporaire de 2, 10, 15 ou 20 ans.

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2. Taxe d’habitation sur les résidences secondaires

Depuis 2023, la taxe d’habitation est supprimée pour les locaux affectés à l’habitation principale, quel que soit le revenu du contribuable. Elle s’applique pour les autres locaux et est rebaptisée “taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale” (THRS).

Dans certaines zones, la part de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires revenant à la commune peut être majorée de 5 % à 60 %.

Remarque

Les conseils municipaux peuvent majorer d’un pourcentage compris entre 5 et 60 % la taxe d’habitation due au titre d’une résidence secondaire dans certaines zones tendues. Peuvent toutefois bénéficier d’un dégrèvement les personnes contraintes de disposer d’un logement autre que leur habitation principale.

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3. Taxe sur les logements vacants

Cette taxe s’applique dans des communes où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements (zones « tendues »), déterminées suivant des critères différents suivant qu’elles appartiennent ou non à des agglomérations de plus de 50 000 habitants.

La taxe frappe les logements habitables volontairement laissés inoccupés depuis au moins un an au 1er janvier de l’année d’imposition. Les redevables sont les personnes physiques ou morales qui ont la qualité de propriétaire du logement, d’usufruitier ou de preneur d’un bail à construction, d’un bail à réhabilitation ou d’un bail emphytéotique.

Le contribuable peut obtenir un dégrèvement s’il établit que le logement ne saurait être rendu habitable qu’au prix de travaux importants (dont le montant excède 25 % de la valeur du logement, notamment) et dont la charge lui incomberait nécessairement.

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4. Déclaration d’occupation des locaux d’habitation

Les propriétaires de locaux affectés à l’habitation sont tenus de déclarer à l’administration fiscale, avant le 1er juillet de chaque année, les informations relatives, s’ils s’en réservent la jouissance, à la nature de l’occupation de ces locaux ou, s’ils sont occupés par des tiers, à l’identité du ou des occupants desdits locaux.

Sont dispensés de cette déclaration les propriétaires des locaux pour lesquels aucun changement dans les informations transmises n’est intervenu depuis la dernière déclaration (ainsi, pour 2024, une nouvelle déclaration était requise en cas de changement entre le 02.01.2023 et le 01.01.2024).

La déclaration s’effectue, en principe, par voie électronique via le service “Gérer mes biens immobiliers”, accessible dans l’espace privé (personnel ou professionnel) sur le site impots.gouv.fr. Un formulaire papier est cependant désormais disponible en cas de difficultés pour souscrire en ligne la déclaration.

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